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Les athlètes haïtiens aux Jeux Olympiques de 2024Haïti
Les athlètes haïtiens aux Jeux Olympiques de 2024
Haïti
  • July 27, 2024
  • | 1

Les athlètes haïtiens aux Jeux Olympiques de 2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 marquent une période de fierté et d’espoir pour Haïti, une nation riche en culture et en résilience. Cette année, Haïti est représentée par une équipe d’athlètes exceptionnelle, chacun apportant son talent, sa détermination et son rêve de victoire sur la scène mondiale. Voici un aperçu des étoiles qui illuminent notre horizon olympique.

Haïti : Lynnzee BrownHaïti : Lynnzee Brown

Lynnzee Brown, Étoile Montante de la Gymnastique

Lynnzee Ellise Brown, née le 9 septembre 1998, est une gymnaste artistique haïtiano-américaine qui a fait ses débuts internationaux en 2023. Après une brillante carrière universitaire à l’Université de Denver, où elle a remporté plusieurs titres prestigieux, Brown a commencé à représenter Haïti sur la scène mondiale. Aux Championnats panaméricains de gymnastique artistique 2023, elle s’est classée 15e au concours multiple, puis s’est qualifiée pour les Championnats du monde de gymnastique artistique 2023. En mai 2024, elle a obtenu une place universitaire pour représenter Haïti aux Jeux Olympiques d’été de 2024.

Haïti : Philippe-Abel MetellusHaïti : Philippe-Abel Metellus

Philippe-Abel Metellus : Le Champion du Tatami

Philippe-Abel Metellus, porte-drapeau d’Haïti, est un judoka de 34 ans. Metellus a récemment remporté la médaille d’argent à l’Open d’Afrique d’Abidjan, consolidant sa position en tant que l’un des meilleurs judokas haïtiens.

Haïti : Christopher BorzorHaïti : Christopher Borzor

Christopher Borzor : L’Éclair Caraïbéen sur la Piste

Christopher Borzor, né le 11 avril 1999 à Uniondale, New York, est un sprinteur haïtien prometteur. Après une carrière universitaire réussie à Cincinnati, où il a établi plusieurs records scolaires, Borzor continue de briller sur les pistes. En 2022, il a réalisé des performances impressionnantes aux Championnats américains, terminant troisième au 100 m et deuxième avec le relais 4x100 m.

Conférence / Festival Quatre Chemins / 21e édition

L’impact des traumatismes collectifs et individuels sur le développement personnel des jeunes à Port-au-Prince Si les écrivains, comédiens, danseurs, poètes, entre autres, nous ont gratifiés avec leurs performances, l’étudiante mémorante en psychologie à la faculté des sciences humaines ( FASCH ), Lourdya Blaise s’est entretenu avec le public autour des traumatismes. Articulée autour du thème « Jeunesse et Trauma, analyse de l’impact des traumatismes collectifs et individuels sur le développement personnel des jeunes vivants à Port-au-Prince entre 2010-2024 », cette conférence a donné lieu à des échanges enrichissantes. Au cours de cette rencontre, modérée par Michaël Formilus, madame Blaise a montré comment les événements qui se sont succédé dans le pays ont provoqué des cas de traumatismes chez les Haïtiens. Selon l’étudiante, citant l’association américaine de psychologie, on parle de traumatisme comme conséquence du trauma. Ce dernier s’explique par le fait qu’on se sente menacé, que ce soit la personne en question ou ses proches. Toutefois, elle précise qu’un traumatisme collectif demeure en fonction de l’impact qu’a l’événement sur l’individu. Pour illustrer ses propos, elle a évoqué le séisme du 12 janvier 2010 considéré comme un trauma collectif, dans la mesure où il occupe encore nos esprits. Ce drame nous rappelle la disparition de nos proches et d’énormes pertes. C’est le cas d’un trauma qui devient un traumatisme collectif. Pour l’étudiante, il y a lieu de souligner que lorsque survient un événement, certaines personnes sont traumatisés et d’autres ne le sont pas. Selon lui, la violence des gangs armés n’est pas perçue de la même façon, soutient madame Blaise. Il y a des personnes qui ont fui leurs maisons mais ne sont pas traumatisés. En effet, certaines personnes voient dans des situations traumatisantes un événement passager, avance-t-elle. La conférencière s’est aussi discouru sur le trauma collectif qui, selon lui, préoccupe l’esprit, même si on ne le vit plus encore. Il se manifeste sous plusieurs formes : manque de sommeil, psychose de peur, pensées envahissantes, battement de cœur intense… Généralement, les symptômes liés au trauma ont la vie dure. Quand cela perdure, il devient un stress aigu. Pour y faire face, on doit discuter avec d’autres personnes. Si la situation persiste, le stress aigu se transforme en phase de stress post-traumatique ; dans ce cas, il faut se confier à une personne de confiance ou aller voir un spécialiste de santé mentale, conseille-t-elle. Dans sa présentation, Lourdya Bazile a aussi attiré l’attention sur l’état psychologique des enfants en ces temps qui courent. A en croire la présentatrice, les enfants sont aussi confrontés à cette situation de crise, même s’ils n’en parlent pas aux parents. Autant que les adultes, les enfants planifient aussi leur avenir. Face aux années scolaires bafouées, ils deviennent pensifs et inquiets, a-t-elle souligné. Ils se referment. L’enfant avant brillant peut devenir violent et moins performent à l’école. Les parents sont appelés à les écouter et les comprendre. Un bon moment d’échange, riche en conseils pratiques. Le public y a pleinement participé. À son tour, la présentatrice l’invite à mieux respirer et méditer. « On vit dans un pays ou les soucis se mêlent, on doit prendre du temps pour soi, faire du sport, bien se nourrir, s’assurer que l’espace pour dormir soit propre et prendre du temps pour soi. Il y a plus d’une façon de faire pour trouver le calme », rappelle la psychologue. Gertrude Jean-Louis

Haïti : Cedrick BelonyHaïti : Cedrick Belony

Cedrick Belony, Poing de Velours dans l’Arène de Boxe

Cedrick Belony, qui a commencé la boxe à l’âge de 14 ans, rêve de décrocher une médaille d’or pour Haïti aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Déterminé et motivé, il est prêt à tout pour faire retentir l’hymne national haïtien sur la plus grande scène sportive mondiale.

Haïti : Mayah ChoulouteHaïti : Mayah Chouloute

Mayah Chouloute : Le Jeune Prodige de la Natation

Née le 18 novembre 2009, Mayah Chouloute est la plus jeune athlète à représenter Haïti aux Jeux Olympiques de Paris 2024. À seulement 14 ans, elle participe à la course de natation de 50 m, marquant l’histoire en devenant la plus jeune nageuse à représenter son pays.

Haïti : Alexandre Grand’PierreHaïti : Alexandre Grand’Pierre

Alexandre Grand’Pierre : Le Roi du 100m

Alexandre Grand’Pierre, né le 22 janvier 2003, est un nageur haïtien qui a remporté la médaille d’or dans la catégorie 100 mètres brasse à la 36e édition du championnat de natation CCCAN 2024. Avec un temps impressionnant de 1.02.39, Grand’Pierre est prêt à représenter Haïti avec fierté et détermination.

Haïti : Emelia ChatfieldHaïti : Emelia Chatfield

Emelia Chatfield, Sprinteuse Lumineuse

Emelia Chatfield, née le 23 novembre 2001, est une sprinteuse haïtienne spécialisée dans les haies. En 2024, elle a réalisé des performances remarquables, notamment en remportant le 60 m haies aux championnats Big 12 avec un temps record de 7,95 secondes. Chatfield représente un espoir brillant pour l’athlétisme haïtien aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Avec cette équipe olympique pleine de jeunesse et de talent, Haïti nourrit l’espoir d’une médaille qui illuminerait notre nation. Nos athlètes, par leur détermination et leurs performances, montrent que les rêves olympiques peuvent devenir réalité, apportant fierté et inspiration à tout un pays.

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À propos de l'auteur
Appolon Guy Alain

Full Stack Developer, Créatif, expérimenté, passionné des nouvelles technologies et de l’art.

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Dre Francine Leclerc

Très fière de ces athlètes haitiens.
Bravo!

August 13, 2024 - 02:11:14 PM
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Guédés : Quand Haïti célèbre ses ancêtres avec couleur et ferveur

Chaque 1er et 2 novembre, Haïti s’anime sous les couleurs noir et violet pour célébrer les Guédés, des esprits vénérés dans la religion vaudou, symboles d’un lien puissant entre les vivants et les morts. Fascinants, indomptables et provocateurs, les Guédés forment une véritable famille dans le panthéon du vaudou haïtien, où ils sont respectés pour leur rôle de guides spirituels des défunts vers l’au-delà. Dirigés par des figures emblématiques comme le légendaire Baron Samedi et sa compagne Grann Brigitte, les Guédés incarnent les paradoxes de la vie et de la mort. Chaque Baron a une personnalité singulière : Baron Cimetière, Baron Kriminel, et Baron La Croix sont les gardiens des âmes qui errent aux frontières du monde des morts. Ensemble, ils forment une présence puissante et quelque peu effrayante, mais profondément ancrée dans la culture haïtienne. Les Guédés ne sont pas comme les autres esprits du vaudou ; ils manifestent leur intrépidité d’une manière spectaculaire. Habitués à la mort, ils n’ont peur de rien et se montrent provocants : ils mangent du verre, des piments crus, enduisent leurs parties sensibles de rhum et de piment. Ces gestes marquent leur indifférence au danger et rappellent qu’ils ont déjà connu la vie terrestre. Ils sont ainsi des psychopompes – ces êtres qui mènent les âmes des morts – et agissent comme des ponts entre le monde des vivants et celui des morts. Certains Guédés, comme Guédé Nibo, arborent des habits aux couleurs noir, mauve et blanc, chacun possédant des caractéristiques uniques. Ils sont nombreux et variés : Guédé Fouillé, Guédé Loraj, Papa Guédé, et bien d’autres. Ce sont ces esprits qui, chaque année, rappellent aux Haïtiens l’importance de se souvenir des disparus et de les honorer. Le culte des Guédés n’est pas seulement religieux ; il est aussi culturel et historique. Selon la tradition, leur territoire spirituel, ou « Fètomè » – surnommé le « Pays sans Chapeau » – est un lieu où résideraient les âmes des ancêtres. D’après les récits, les origines de ce culte remontent au plateau d’Abomey, ancienne capitale du royaume du Dahomey, en Afrique, où la mort et la vie coexistent dans une forme de symbiose. Cette célébration en Haïti trouve même des échos dans l’histoire ancienne. Les Romains honoraient aussi leurs morts avec la « Fête des Lémuria », qui se déroulait en février, pour conjurer les esprits et rétablir la paix entre le monde des vivants et celui des défunts. Pour les Haïtiens, honorer les Guédés, c’est accepter la mort comme une partie de la vie et célébrer les liens invisibles qui nous unissent à ceux qui nous ont quittés. C’est aussi une manière de résister, car la vie, malgré ses défis, doit être célébrée dans toute sa complexité et sa profondeur.

Haïti : Boukanye

Dans le paysage pittoresque du Cap Haïtien, se dresse un lieu qui incarne l’essence même de l’art et de la cuisine haïtienne : Boukanye. Cette maison du pirate, fondée en juillet 2016, est devenue rapidement un joyau incontournable parmi les restaurants de la région, attirant des visiteurs du monde entier pour son atmosphère rustique et son menu innovant. Situé sur le boulevard, Boukanye est bien plus qu’un simple restaurant ; c’est une expérience à part entière. Dès qu’on franchit ses portes, on est accueilli par un décor qui célèbre l’artisanat local et l’histoire des pirates qui ont sillonné ces eaux autrefois. Les murs ornés de peintures vibrantes et de sculptures témoignent de l’engagement du lieu envers l’art haïtien, créant une ambiance chaleureuse et authentique. Mais Boukanye ne se contente pas de séduire par son esthétique ; sa cuisine est tout aussi captivante. Inspiré par les saveurs locales, le restaurant propose une fusion inventive de plats traditionnels haïtiens et de techniques culinaires contemporaines. Que ce soit pour le petit-déjeuner, le déjeuner ou le dîner, le menu de Boukanye offre une variété alléchante de plats saisonniers, accompagnés de cocktails exquis qui célèbrent les ingrédients locaux. Ce qui distingue également Boukanye, c’est son engagement envers l’innovation. En lançant une visite virtuelle accessible via smartphone ou casque de réalité virtuelle, le restaurant a repoussé les limites de l’expérience culinaire. Grâce à cette technologie immersive, les visiteurs du monde entier peuvent désormais explorer les charmes de Boukanye depuis chez eux, plongeant dans son atmosphère envoûtante et découvrant ses délices culinaires uniques. https://haitiwonderland.com/haiti-virtual-reality-ht/bar--restaurant/haiti--boukanye--visite-virtuelle/7 Que l’on soit un habitant du Cap Haïtien ou un voyageur avide d’expériences authentiques, Boukanye offre une escapade inoubliable dans le cœur même de la culture haïtienne. En combinant art, cuisine et innovation, ce restaurant incarne parfaitement l’esprit vibrant et dynamique de Haïti, invitant chacun à embarquer pour un voyage sensoriel inégalé.

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Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

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Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

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Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.