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Lettre à mon auteur préféré : Une initiative de CSimon Publishing et du Salon du Livre de Port-au-PrinceHaïti
Lettre à mon auteur préféré : Une initiative de CSimon Publishing et du Salon du Livre de Port-au-Prince
Haïti
  • February 04, 2025
  • | 3

Lettre à mon auteur préféré : Une initiative de CSimon Publishing et du Salon du Livre de Port-au-Prince

Le concours "Lettre à mon auteur préféré est" une initiative conjointe de CSimon Publishing, maison d’édition basée en Virginie, aux États-Unis d’Amérique, et du Salon du Livre de Port-au-Prince. Le concours a pour objectif de créer une plateforme où les jeunes passionnés de littérature peuvent partager leur affection et admiration envers les auteurs qui ont marqué leur vie à travers une lettre qui leur sera dédiée. Cette lettre peut être écrite en créole ou en français par toute personne vivant en Haïti. L’auteur vers qui la lettre sera destinée peut être haïtien ou étranger, et ayant même vécu à l’époque du Moyen âge.

Le concours a débuté le 27 janvier, date de la fin des inscriptions, et se poursuivra jusqu’au 15 avril, date de la remise des prix. Cette clôture et la remise des prix, qui sont respectivement 75 000 gourdes pour le gagnant, 50 000 gourdes pour le deuxième et 25 000 gourdes pour le troisième, se feront lors de l’événement Vivre en Prose et en Poésie, organisé annuellement par l’organisation culturelle Salon du Livre de Port-au-Prince, et qui se tiendra en 2025 à l’Institut Français en Haïti.

Un concours au service de la jeunesse et de la culture littéraire

L’initiative vise à encourager les jeunes à comprendre la valeur du livre et à les inviter à apprécier l’impact des auteurs sur leur vie personnelle et intellectuelle. Par cette action, le concours permet aux participants non seulement de rendre hommage à leurs auteurs favoris, mais aussi d’affirmer leur engagement pour la préservation et la promotion de la culture littéraire. En plus de cela, ce concours est une belle occasion de découvrir de nouveaux talents émergents dans le domaine de la littérature, contribuant ainsi à la construction du monde littéraire haïtien de demain.

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Les étapes du concours

Le concours " Lettre à mon auteur préféré " se déroule en plusieurs étapes qui permettront de sélectionner les meilleurs textes. La première phase du concours consiste en la réception des textes des participants. Les trente premiers candidats ayant manifesté leur intérêt sont invités à apporter leurs lettres au centre culturel Pyepoudré, situé sur la route de Bourdon, du 4 au 8 février 2025. Ces lettres seront ensuite soumises à un processus de sélection rigoureux effectué par un jury compétent, constitué d’Evens Dossous, de la poétesse Adlyne Bonhomme, de Marc Exavier, et présidé par Moïse François. Après une première correction et une évaluation minutieuse, les dix meilleurs textes seront choisis et annoncés publiquement.

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Enregistrement audiovisuel des textes sélectionnés et vote du public

Une fois les dix lettres retenues, les auteurs seront invités à enregistrer leurs œuvres en version audiovisuelle. L’enregistrement se fera avec l’aide technique du comité d’organisation, ce qui permettra de produire des vidéos de qualité professionnelle. Ces enregistrements seront ensuite publiés sur les différentes plateformes du Salon du Livre de Port-au-Prince et soumis au jugement du public. Ce moment constitue une étape importante, car le public aura la possibilité de découvrir les talents littéraires en herbe et de leurs apporter son soutien par le biais de votes.

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Réduction de la liste à cinq candidats

À l’issue du vote, une réduction de la liste sera effectuée, ne retenant que cinq candidats. Parmi ces candidats retenus, une sélection des trois gagnants se fera et un communiqué officiel sera publié pour annoncer les trois grands gagnants du concours. Ces derniers recevront leurs récompenses le 15 avril 2025 à l’Institut Français en Haïti. Ainsi, ce concours permettra à chaque participant d’espérer une reconnaissance pour son amour de la littérature, tout en favorisant l’émergence de jeunes talents.

Un hommage mérité

Les auteurs, qu’ils soient contemporains ou classiques, jouent un rôle crucial dans l’évolution de nos sociétés en offrant, à travers leurs œuvres, une réflexion sur la condition humaine, la culture et l’histoire de l’humanité. Leur influence est profonde et est à catégoriser parmi les plus utiles. Il est essentiel de leur accorder cette reconnaissance et cette affection qu’ils méritent amplement, que ce soit qu’ils soient encore biologiquement en vie, ou demeurent vivants par l’entremise de leurs œuvres. En leur rendant hommage à travers ce concours, CSimon Publishing et le Salon du Livre de Port-au-Prince rendent un vibrant hommage à la littérature elle-même et à son pouvoir de transformation. Tout particulièrement, la maison CSimon Publishing, qu’en à elle, démontre son attachement à la littérature haïtienne et à son développement global. En finançant en grande partie ce concours, elle témoigne de son envie d’investir auprès des jeunes pour l’émergence de nouvelles têtes au sein de la littérature haïtienne et ainsi contribuer à enrichir notre patrimoine littéraire et encourager les voix littéraires de demain.

Pitié ou l’œuvre d’une vieille âme écrasée sous le poids d’une existence au goût d’absinthe

Le vocable crise charrie une infinité de sens. Nulle intention de les révéler tous cet après-midi. Toutefois, quelques précisions s’imposent. Une gamine dont les parents ne disposent pas de fonds suffisants à Noël pour lui acheter une poupée de la petite Sirène noire pique une crise et s’enferme dans sa chambre à double tour sans toucher à ses repas de la journée. Un garçon dont le chien a été empoisonné subitement par un voisin pour se venger ou abattu ayant contracté la rage, perdant du jour au lendemain un ami fidèle, entre en crise. Pour finir une société en proie à toutes sortes de mutations et dont les dirigeants sont veules, peut-être prolongée dans une profonde crise. Dans le premier cas, la jeune fille boude pour attirer l’attention de ses parents afin de se sentir apprécier des enfants de son âge à l’école ou dans le voisinage. Aujourd’hui, une trentaine de minutes de négociations peuvent suffire pour y dégager une solution durable. De mon temps, quelques coups de ceinture bien sentis aurait eu raison de ce caprice. Mais, l’humanité évolue, dit-on. Dans le deuxième cas, ce garçon peut retrouver le sourire au bout de quelques semaines. Il lui faut un peu d’attention et, sans doute un autre chien. Comme dirait Stendhal, seule la passion triomphe de la passion. Dans le dernier cas, cette société dirigée par des ineptes est secouée dans ses assises profondes. Ses institutions peuvent une à une se déliter. Les forces vives se dissoudre en un rien de temps. Cette situation crée un tsunami sociétal qui détruit toute vie au sein de cette collectivité. C’est effectivement une crise. La crise de ce point de vue constitue une situation alarmante, désespérée dans l’existence d’une communauté où rien ne va. Le chaos y règne en maître. L’essence même de la vie disparaît. L’individu peut prendre le pas sur la collectivité. Chacun tentant de résoudre ses problèmes sans se soucier d’autrui. Le voisin le plus proche est relégué à des années lumières de soi. Comment se tourner vers la création? Comment continuer à concevoir l’altérité? Comment l’artiste peut s’imprégner de ce grand désarroi collectif comme source de motivations? Voilà les questions auxquelles je dois répondre. Un artiste voit et sent ce que le commun des mortels ne peut même pas imaginer dans une vie de mille ans. Il crée pour dénoncer, quand sa conscience d’être humain est révoltée. Il exalte les héros ou la patrie selon son ressenti. Il chante la beauté d’une femme irrésistible, envoûtante ou mochement resplendissante. Il peut aussi se servir de la désolation ambiante pour donner un sens à la vie. Créer en littérature comme dans les arts en général ne dépend pas de la conjoncture. L’acte de création est fonction des dispositions du créateur. Les événements tétanisent certains et galvanisent d’autres. Créer est jouissif. Chacun jouit donc selon sa fantaisie. Écrire ouvre la voie au changement. L’écrivain jette un regard différent sur le monde. En s’incrustant dans le réel il l’enjolive, le rend meilleur ou hideux selon le message qu’il entend partager. Tout compte fait, avec lui la vie n’est jamais figée. Écrire c’est mettre le monde dans un bocal pour y parcourir l’univers. L’artiste couve son œuvre par tous les temps. Oswald Durand métait en joie d’apercevoir le beau corps de Choucoune de son observatoire secret. Musset par contre dans la douleur rédigeait sa nuit d’octobre. Quant à Dany Laferrière, en exil, il décrivit les horreurs de la dictature duvaliériste et l’insouciance des jeunes filles de son quartier dans ce monde violent et dangereux. En définitive, l’écrivain vit dans une société avec des valeurs qu’il partage ou non. Elles conditionnent son existence ou n’ont aucune prise sur lui. À bien des égards, le monde ambiant lui sert de laboratoire. Il y réalise ses expérimentations. Il jette sur le monde un regard neuf, usé, désabusé, mélancolique, violent, plein d’aigreur selon son humeur. Pitié est l’œuvre d’une vieille âme écrasée sous le poids d’une existence au goût d’absinthe. Le jeune Mike Bernard Michel vit d’expédients et de mensonges. Les mains de la vie s’abattent sur lui avec une violence indescriptible. Le malheur l’étreint dans ses bras jour et nuit. Faut-il pour autant baisser les bras ? Musset aimait à dire : « l’homme est un apprenti, la douleur est son maitre. Et nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert. » L’artiste doit produire sous tous les cieux. Telle est sa vocation. Les incompétents au pouvoir, les bandits légaux ou de grands-chemins, la cherté de la vie, le chômage, les chagrins d’amour sont autant de sujets de préoccupations pour lui. S’il est vrai que ventre affamé n’a point d’oreilles, toujours est-il qu’il garde le cerveau en éveil. Que dis-je, il le stimule au point de créer des œuvres intemporelles. Monsieur Pitié vous avez un bel avenir devant vous. Oeuvre de Jean Rony Charles, le livre est disponible chez les Éditions Repérage.

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À propos de l'auteur
Moise Francois

Journaliste rédacteur, poète et apprenti juriste.

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Makenson Cajuste

Malheureusement, les conditions sont données après le dépôt du texte. On a beau demander les conditions, mais aucune réponse n'a été donnée à cet effet. On n'avait pas mentionné l'âge d'éligibilité avant. C'est domage que j'ai déjà dépose mon texte alors que j'ai plus que l'âge exigé. Dans ce cas, je me demande si je dois reprendre mon texte ?

February 04, 2025 - 03:21:40 PM
Witchel Tcheetto VILMÉ

Bon bagay,bon travay nou pap lage

February 04, 2025 - 03:25:56 PM
Dr Cherlin SIMON

Ansanm nap batay poun gen yon loy edikasyon Nan peyi nou

February 04, 2025 - 07:53:31 PM
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