Moïse François : Un jeune journaliste Haïtien engagé pour la littérature et le développement social
Moïse François est un jeune journaliste Haïtien, poète et étudiant en droit à l’Université d’État d’Haïti. Il est né le 13 novembre 1999 à Port-au-Prince et est l’aîné d’une famille de trois enfants. Il a grandi entre sa ville natale et Camp-Perrin, une petite ville dans le sud d’Haïti.
Moïse François est un jeune Haïtien au parcours académique et professionnel remarquable, faisant montre d’une passion profonde pour la littérature, le journalisme, l’engagement social et la justice. Il incarne ce type de jeune dynamique que réclame la soif de toute grande société humaine.
Moïse se revendique surtout arpenteur des pays de ses livres lus. "La littérature, celle qui rend libre, est mon premier lieu d’habitation. J’ai fréquenté Prague sous l’occupation soviétique de Milan Kundera, grâce à sa littérature, bien mieux que certains coins de Port-au-Prince, ma ville natale, en grande partie plongée dans l’horreur et la peur constante", déclare-t-il. Sa grande culture littéraire a largement contribué à son ouverture d’esprit, à sa survie dans ce pays et à sa créativité impressionnante.
Un parcours académique d’exception
Moïse François a terminé ses études primaires à l’école Eben-Ezer de Guichard, une petite localité de la commune de Camp-Perrin où il s’est réfugié après le sévère séisme du 12 janvier 2010. Ce séisme meurtrier, évalué à plus de 250 000 morts par l’ONU, avait frappé la capitale et dévasté la ville à plus de 90 %. Quelques années plus tard, de retour dans la capitale haïtienne, il a poursuivi ses études au lycée Anténor Firmin, avant de se tourner vers l’étude du journalisme à l’ISNAC, où il a enrichi ses connaissances dans ce domaine fascinant et grâce auquel il est aujourd’hui l’un des jeunes Haïtiens les plus talentueux dans l’écriture journalistique. Toujours en quête de perfectionnement dans ce métier, il a suivi des formations spécialisées à l’école des médias et au Centre Pen Haïti.
Aujourd’hui, Certains de ses articles sont publiés dans des médias célèbres comme Le Nouvelliste, Le National, H5Post, et chez Impulse Web Media, où il a effectué un stage récemment. Il est également rédacteur pour le collectif de blogueurs haïtiens dénommé Jeunes Influenceurs depuis plus de deux ans.
Actuellement, il poursuit des études en sciences juridiques à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques de l’Université d’État d’Haïti. Il est aussi assistant chercheur à la chaire de Droit constitutionnel Monferrier Dorval au sein de cette même institution universitaire, la plus prestigieuse d’Haïti.
Un vrai passionné de la littérature
Son amour pour l’écriture et la littérature reste et demeure une ambiance non limité. Moïse François est un jeune poète qui mène sa vie face au peu d’offres de Port-au-Prince. Il vient de publier son premier recueil de poèmes intitulé Manifestes des Mains Nues chez Csimon Publishing, une maison d’édition basée en Virginie, aux États-Unis. Manifestes des Mains Nues (French Edition) https://a.co/d/8ER3tbH.
Selon lui, ce poème est un témoignage de la valeur sacrée qui se trouve chez les humains, mais c’est aussi un acte dénonciateur, qui critique l’urgence qui caractérise le fond de notre époque. "L’homme est dans la démesure constante au sein de mon époque, et ça m’a l’air grave. Il se fait mesurer la face par l’ampleur de ses plus brûlantes blessures. Il y a une trahison sans commune mesure chez l’homme, une profonde tristesse, lorsqu’il constate son impuissance face à certains aspects de la vie, et j’appelle cela la nudité des mains", nous a-t-il déclaré.
Ce recueil, fraîchement paru, est aussi un recueil dont le manuscrit avait déjà été finaliste du prix René Depestre 2023, organisé par Millot Éditions, une maison d’édition franco-haïtienne située à Paris. En 2024, il a de nouveau été finaliste lors du concours de poèmes Capitaine Coluch et a contribué à l’anthologie qui a été publiée en France. Il est également membre actif de l’organisation culturelle Salon du Livre de Port-au-Prince, où il contribue à enrichir la vie littéraire d’Haïti au-delà des défis haïtiens. Il continue d’investir pour l’enrichissement littéraire de son pays, par le biais de son blog connu sous le nom de DeuxBoutsPourETrePoète, où il partage certains de ses poèmes, tout en donnant l’occasion à d’autres jeunes poètes de sa génération, parmi lesquels Carl Henry Burrin, Smeev Jerry, Youven Beaubrun le slameur, Malaba Pitit Plim, d’en faire de même.
Un citoyen engagé pour son pays et sa génération
Moïse François est bien plus qu’un simple jeune dévoué et passionné de littérature : il se sert de sa plume et de son engagement pour défendre les causes qui lui sont chères, celles qui touchent l’humanité, telles que le respect des droits de l’homme et l’intégrité de la dignité humaine. En novembre dernier, il a rédigé une tribune dans Le National https://lenational.org/post_article.php?tri=1987 (grand quotidien d’Haïti), dans laquelle il a pris le temps de dénoncer à haute voix le monde ténébreux qui entoure la face de son pays, et qui témoigne de son souci de promouvoir une meilleure société haïtienne où chaque citoyen haïtien saura qu’il a un devoir de briller et qu’il a pleinement droit au soleil. Son engagement est également visible dans son implication active au sein de plusieurs structures et organisations juvéniles, qui œuvrent pour le développement des jeunes et la promotion des droits humains.
Il se définit aussi comme un écologiste et humaniste, s’inspirant de grandes figures littéraires et philosophiques de l’histoire humaine, telles que Louis-Philippe D’Alembert, Grand poète d’Haïti, Dany Laferrière, René Depestre, Albert Camus, Romain Gary, Lyonel Trouillot, Frantz Kafka, pour ne citer que quelques-uns. Il admire également des auteurs comme Gabriel García Márquez, Marguerite Duras et Toni Morrison, qu’il considère comme des modèles de réflexion et de créativité importantes, qui rapprochent l’homme du seuil sacré.
Une passion indéfectible pour l’art
L’art, pour Moïse François, est un moyen d’immortaliser l’humain et de témoigner des complexités de la vie. Que ce soit à travers la littérature ou la musique, il trouve dans les œuvres de Bob Marley, Coupé Cloué, Kendrick Lamar, Damso et celles du jeune rappeur star du rap français Tiakola une source d’inspiration et de réconfort constant. Selon lui, c’est la richesse artistique qui confère l’immortalité à ceux qui créent.
Une carrière professionnelle diversifiée
En plus de ses activités littéraires, Moïse François possède une expérience considérable dans certains médias haïtiens. Il est rédacteur pour plusieurs publications, telles que Haïti Wonderland, un média dédié à la vulgarisation du patrimoine haïtien, et il a également travaillé en tant que rédacteur pour Haïti Viral. Son rôle en tant que rédacteur stagiaire pour Impulse Web Media, dirigé par Lovelie Stanley Numa, et ses diverses collaborations dans le domaine de la communication témoignent de sa polyvalence et de son expertise dans ce domaine.
Il a également occupé des postes de responsabilité, notamment en tant que responsable de communication pour Bèl-enèji, une agence de communication dédiée à la promotion des jeunes entreprises et à l’encadrement des jeunes artistes. Il est actuellement le responsable de communication de LAED Diplomatique, une association réunissant juristes et diplomates qui œuvrent dans le domaine de la diplomatie. Il a été coordinateur général du magazine YDA’S (Young Development Actors), un magazine qui valorise les compétences des jeunes talents. Moïse François a également été membre du jury au sein du concours de texte de Nouvel An organisé par la radio Le Témoin Haïti en 2024 et est actuellement président du jury du concours de texte intitulé Lettre à mon auteur préféré, organisé par le Salon du Livre de Port-au-Prince avec Csimon Publishing.
Bénévolat et engagements communautaires
Au-delà de ses engagements professionnels, Moïse François est également un bénévole assidu. Il a fait partie du comité du club littéraire de la bibliothèque Pyepoudré de Bourdon et est membre de l’association Pour une Génération Inspirée et Responsable (AGIR), qui vise en particulier à inculquer le sens patriotique chez les enfants haïtiens, afin de les inciter à prendre part au développement futur de leur pays. On retrouve Moïse François activement aussi au sein de bien d’autres initiatives de ce genre, visant à sensibiliser et mobiliser la jeunesse haïtienne autour de valeurs essentielles pour l’avenir du pays.
En somme, Moïse François incarne la jeunesse haïtienne dynamique, engagée et passionnée qui refuse de sombrer dans l’obscurité qui entoure son pays, jusqu’à imposer sa marque. Par son parcours exceptionnel, ce jeune homme a su allier ses compétences académiques, littéraires et professionnelles pour contribuer activement à offrir un minimum de vie dans les veines surchargées de la société haïtienne. Fidèle à ses idéaux de justice, de valorisation de sa culture et de progrès, sa vie est un exemple de persévérance, d’engagement et de passion pour la littérature et les arts. Il porte en lui une voix armée de gestes d’une importance capitale pour éveiller son beau pays et est appelé à laisser sa marque sur tout un pan de son époque, avec ses œuvres présentes et celles qui ne tarderont pas à arriver. C’est vraiment ce genre de jeune que rêve d’avoir toute société : un jeune fermement inscrit dans l’engagement et qui offre un modèle à la génération future.