Parlement francophone des jeunes : Une institution clé pour la rencontre des jeunes francophones
Le Parlement Francophone des Jeunes (PFJ) est une entité de l’Assemblée Parlementaire Francophone (APF), qui elle-même est une entité de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Fondé en 1999 lors du sommet de Moncton, au Canada, ce parlement des jeunes francophones incarne une véritable occasion de créer des liens entre les jeunes de la francophonie. Ce véritable espace de débat et de prise de position en faveur des jeunes permet à la jeunesse francophone de se faire entendre et de participer activement à la construction du futur de la Francophonie. L’organe se réunit de manière séquentielle. Et lors de chaque édition, des jeunes issus de presque tous les horizons constituant le monde francophone se réunissent pour discuter de problématiques contemporaines qui affectent la jeunesse mondiale telles que : la précarité, le manque de foi en la démocratie caractérisé par un nombre très élevé de jeunes abstentionnistes lors des joutes électorales, le manque d’engagement civique, la lutte contre les inégalités, les sujets liés au dérèglement climatique et même l’impact des réseaux sociaux sur leur jeunesse. À noter que, bien que les décisions prises lors de ces rencontres n’aient pas de statut contraignant, elles restent et demeurent des puissants outils descriptifs de la volonté réelle et des besoins des jeunes au sein de l’espace francophone, avec pour but aussi de faciliter au mieux les actions des dirigeants.
Sommaire
- L’unité francophone
- L’OIF, tout un monde
- La jeunesse haïtienne et la francophonie
- Le besoin d’un renforcement des liens entre Haïti et l’OIF, et par extension, entre les jeunes haïtiens et le PFJ, est aujourd’hui plus urgent que jamais. L’accès à l’information, le soutien technologique, ou encore la formation et la mobilité sont autant de points sur lesquels il est urgent de travailler pour permettre aux jeunes haïtiens de pleinement participer à ces dialogues internationaux.
En effet, à une époque où les défis mondiaux se multiplient, il devient impératif que la jeunesse se rassemble pour les affronter ensemble. La jeunesse francophone, bien que diverse, partage des problématiques communes : inégalités sociales, précarité de l’emploi, changement climatique, etc. Dans ce cadre, les jeunes haïtiens doivent se joindre à leurs homologues d’autres pays pour peser de tout leur poids dans les discussions qui façonneront l’avenir d’Haïti. Ainsi, le Parlement Francophone des Jeunes se révèle être une occasion unique pour la jeunesse haïtienne et celle des autres membres de l’OIF, de se faire entendre et de contribuer activement à l’élargissement de la Francophonie.
En renforçant les liens entre Haïti, l’Afrique et l’OIF à travers ses jeunes, l’OIF investit dans son avenir, dans l’accroissement réel de son influence de demain, et cela permettrait à la voix de la jeunesse haïtienne de résonner de manière plus forte sur la scène internationale.
En somme, la bonne marche du PFJ, et les opportunités qu’il offre, devraient être une priorité pour les instances dirigeantes de l’OIF car il offre des perspectives de rencontres pouvant faciliter l’union des forces juvéniles francophones, et ainsi garantir un avenir plus solidaire et plus équitable pour les jeunes de toute la Francophonie.
HaïtiL’unité francophone
Selon ce que nous a confié l’un des deux porte-parole du PFJ, M. Corentin Melchior, représentant de la Belgique au sein de cette institution, ce Parlement Francophone des Jeunes se réunit tous les deux ans pour une assemblée générale réunissant des jeunes venus des quatre coins du monde francophone. Par exemple, lors de la 10e édition de ce parlement en 2024, pas moins de 80 jeunes en provenance de plus de 40 pays ou sections ont pris part aux débats et ont élaboré des résolutions concrètes sur des questions cruciales. Ce qui, certes, ne représente pas la moitié des membres de l’OIF, mais constitue tout de même la plus grande rencontre des jeunes francophones pour cette année-là. Parmi les résolutions prises, selon les données recueillies par le biais de M. Melchior, on retrouve une sur la lutte contre la précarité de la jeunesse, l’encadrement des influenceurs sur les réseaux sociaux, l’encouragement de l’engagement civique des jeunes dans la réalité, et la promotion de la langue française à travers l’éducation et la culture.
L’OIF, tout un monde
L’OIF, qui regroupe aujourd’hui 88 États et gouvernements à travers le monde, est l’une des plus grandes organisations internationales, la deuxième même en termes de nombre de pays adhérents après l’ONU et bien devant le Commonwealth. Faire la promotion de la langue française et des valeurs qui lui sont associées afin d’accroître son influence à travers le reste du monde demeure sa première mission. Si son objectif principal est de faire la promotion de la langue et de la culture francophones à travers le monde, l’OIF s’engage tout aussi bien pour le développement durable, la démocratie et l’accès à l’éducation pour tous. Et pour que cette vision globale soit réellement inclusive, il faut impérativement qu’il ait un lien plus étroit entre l’OIF et la jeunesse francophone, notamment avec ceux issus des pays qui sont en grande difficulté comme le Liban et Haïti, nous a confié M. Melchior.
HaïtiLa jeunesse haïtienne et la francophonie
Dans le vaste réseau mondial de la francophonie, Haïti, malgré sa position de pilier francophone en Amérique, demeure souvent marginalisé dans les discussions internationales sur l’avenir de la langue et de la culture françaises. Pourtant, l’île n’est-elle pas l’un des deux plus grands bastions francophones de son hémisphère à côté du Québec ? Et si l’on y ajoute le fait qu’Haïti est le seul pays francophone au sein de la CARICOM (Marché commun de la Communauté des Caraïbes), il est clair que l’importance d’Haïti dans le monde francophone est indéniable. Il est donc crucial que la jeunesse haïtienne soit mieux intégrée dans les discussions globales de la francophonie, et l’un des moyens les plus efficaces d’y parvenir réside dans le renforcement des liens entre l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et les jeunes haïtiens.
En effet, si l’OIF a intérêt à se donner les moyens pour atteindre toutes ses branches, tenant compte du fait qu’Haïti est une branche bien vivante de la francophonie, la jeunesse haïtienne a encore plus à gagner en valorisant son identité francophone. Et quand la francophonie ne valorise pas assez Haïti, assurément elle passe à côté d’un précieux avantage qu’un pays doté d’une population aussi jeune aurait pu lui apporter dans sa noble mission qui est de promouvoir la langue française et la démocratie. En somme, tout accord majeur entre le PFJ et les jeunes haïtiens serait bénéfique pour la francophonie dans son ensemble.
En effet, la jeunesse haïtienne et celle issue des pays du Sud, et membres de l’OIF, ont intérêt à s’informer sur le fonctionnement de la francophonie et PFJ pourrait bien aider en ce sens. Et pour la jeunesse haïtienne, connaître l’existence d’initiatives comme celle du PFJ est une occasion en or de faire entendre sa voix au sein de la grande communauté mondiale en passant par ce canal. Mais plus encore, il s’agit d’un espace où les jeunes haïtiens peuvent échanger avec leurs pairs des autres pays francophones et bâtir ensemble des solutions face aux défis mondiaux, qui surpassent toutes les frontières.
Le besoin d’un renforcement des liens entre Haïti et l’OIF, et par extension, entre les jeunes haïtiens et le PFJ, est aujourd’hui plus urgent que jamais. L’accès à l’information, le soutien technologique, ou encore la formation et la mobilité sont autant de points sur lesquels il est urgent de travailler pour permettre aux jeunes haïtiens de pleinement participer à ces dialogues internationaux.
En effet, à une époque où les défis mondiaux se multiplient, il devient impératif que la jeunesse se rassemble pour les affronter ensemble. La jeunesse francophone, bien que diverse, partage des problématiques communes : inégalités sociales, précarité de l’emploi, changement climatique, etc. Dans ce cadre, les jeunes haïtiens doivent se joindre à leurs homologues d’autres pays pour peser de tout leur poids dans les discussions qui façonneront l’avenir d’Haïti. Ainsi, le Parlement Francophone des Jeunes se révèle être une occasion unique pour la jeunesse haïtienne et celle des autres membres de l’OIF, de se faire entendre et de contribuer activement à l’élargissement de la Francophonie.
En renforçant les liens entre Haïti, l’Afrique et l’OIF à travers ses jeunes, l’OIF investit dans son avenir, dans l’accroissement réel de son influence de demain, et cela permettrait à la voix de la jeunesse haïtienne de résonner de manière plus forte sur la scène internationale.
En somme, la bonne marche du PFJ, et les opportunités qu’il offre, devraient être une priorité pour les instances dirigeantes de l’OIF car il offre des perspectives de rencontres pouvant faciliter l’union des forces juvéniles francophones, et ainsi garantir un avenir plus solidaire et plus équitable pour les jeunes de toute la Francophonie.
Superbe article ! Très heureux d'avoir pu apporter ma pierre à l'édifice en tant que co porte-parole du Parlement Francophone des Jeunes. Plus que jamais, nous devons travailler de concert avec Haïti afin d'avoir une jeunesse francophone active et représentative !
February 07, 2025 - 02:23:10 PM