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Haïti : La saison de Rara à Petit-Goâve : Une célébration de la vie, de l’unité et de la résilienceHaïti : Rara
Haïti : La saison de Rara à Petit-Goâve : Une célébration de la vie, de l’unité et de la résilience
Haïti : Rara
  • February 09, 2024
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Haïti : La saison de Rara à Petit-Goâve : Une célébration de la vie, de l’unité et de la résilience

Alors que la nouvelle saison de Rara se profile à l’horizon, certains groupes tels que Saint Jacques Majeur, Ratyèfè, Florida Band, Lambi Grand, et Grap Kenèp se préparent déjà à illuminer les rues de Petit-Goâve de leurs costumes flamboyants et de leurs mélodies envoûtantes. Pour ces groupes, l’avenir semble radieux, promettant une saison pleine de passion et de succès. Cependant, d’autres bands de rara hésitent encore sur la direction à prendre. Malgré ces incertitudes, l’optimisme règne quant à la réussite de cette nouvelle saison pour l’ensemble des groupes de rara dans la commune de Petit-Goâve.

Le rara, ancré dans la tradition vodou, est bien plus qu’une simple manifestation artistique. Il incarne l’essence même de la culture haïtienne, mettant en lumière des questions de mémoire, de tradition et d’identité. Cette forme d’expression artistique, de plus en plus populaire, attire un large public et suscite un engouement sans précédent. Des groupes comme Ratyèfè, Grap Kenèp, Florida Band et Chenn Tamaren, reconnus pour leur capacité à ravir leurs fans, jouent un rôle crucial dans l’essor continu du rara dans la commune.

La saison de rara débute traditionnellement le jeudi des morts et s’achève dans la nuit du dimanche de Pâques ou le lundi quasimodo. Pour marquer le début de cette période sacrée, les groupes organisent des cérémonies d’ouverture, honorant ainsi les esprits des défunts dans des rituels empreints de spiritualité. Ces cérémonies, souvent tenues dans les cimetières ou dans les "Bitasyons" des groupes, symbolisent le lien profond entre le rara et les traditions vodoues.

Sommaire

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À Petit-Goâve, berceau de nombreux groupes de rara, la compétition entre les différentes unités est intense. Cependant, plutôt que de se livrer à des conflits qui ont autrefois ensanglanté les rues, ces groupes choisissent désormais de s’unir pour former une communauté solide. Grap Kenèp, Mann Mannan, Ratyèfè, entre autres, incarnent cette unité en faisant vibrer les quartiers de la ville avec leurs défilés colorés et leurs performances envoûtantes. Malgré leurs différences, ces groupes partagent un même engagement envers la préservation et la célébration de leur culture.

Au-delà de leur aspect festif, les défilés de rara à Petit-Goâve revêtent une dimension sociale et politique. Les paroles des chansons véhiculent souvent les défis auxquels la société haïtienne est confrontée, exprimant ainsi les aspirations d’une communauté à un avenir meilleur. Le rara devient ainsi un vecteur de changement, une forme de résistance contre l’adversité.

Cette année, la saison de rara à Petit-Goâve s’annonce comme une célébration de la vie, de l’unité et de la résilience. Les groupes de rara ne sont plus simplement des manifestations artistiques, mais des piliers de l’identité culturelle de la ville. Ils attirent les touristes, célèbrent le passé, s’enracinent dans le présent et rêvent d’un avenir prospère. À travers leurs rythmes envoûtants, ils incarnent l’esprit indomptable d’une communauté déterminée à surmonter toutes les épreuves.

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À propos de l'auteur
Jarule Laguerre

    laguerrejarule916@gmail.com

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    PIERRE-LOUIS Jeanno

    Bon travay fanmim Pou bèl travay wap fè Nan kominite a bro
    Nou fyè de ou kouzen

    February 15, 2024 - 06:50:14 PM
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    Il y a plusieurs raisons pour lesquelles un ressortissant étranger pourrait être intéressé à visiter Haïti

    Il y a plusieurs raisons pour lesquelles un ressortissant étranger pourrait être intéressé à visiter Haïti : Culture riche et diversifiée : Haïti possède une culture unique résultant d’un mélange d’influences africaines, européennes (notamment françaises) et caribéennes. Cela se reflète dans sa musique, sa cuisine, son art et ses traditions. Histoire fascinante : Haïti est le premier pays d’Amérique latine et des Caraïbes à avoir obtenu son indépendance en 1804 après une révolte d’esclaves réussie. Son histoire est riche en événements marquants et en figures historiques importantes. Paysages naturels magnifiques : L’île d’Haïti offre une variété de paysages à couper le souffle, allant de plages de sable blanc aux montagnes verdoyantes, en passant par des cascades pittoresques et des îles isolées. Hospitalité des habitants : Les Haïtiens sont connus pour leur chaleur et leur hospitalité envers les visiteurs étrangers, ce qui rend l’expérience de voyage très agréable et enrichissante sur le plan humain. Opportunités pour le tourisme durable : Haïti offre des opportunités pour le tourisme durable, notamment en encourageant les visites qui bénéficient directement aux communautés locales et à la préservation de l’environnement. Exploration de sites historiques : Des sites historiques tels que la Citadelle Laferrière, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, offrent aux visiteurs une chance de découvrir l’architecture coloniale et les vestiges de l’époque précolombienne. Célébrations culturelles vibrantes : Haïti est célèbre pour ses festivals et ses célébrations culturelles colorées tout au long de l’année, comme le Carnaval, où la musique, la danse et les costumes traditionnels sont à l’honneur. En résumé, visiter Haïti peut offrir une expérience culturelle profonde et authentique, ainsi qu’une exploration des beautés naturelles et historiques uniques de cette nation caribéenne.

    Pitié ou l’œuvre d’une vieille âme écrasée sous le poids d’une existence au goût d’absinthe

    Le vocable crise charrie une infinité de sens. Nulle intention de les révéler tous cet après-midi. Toutefois, quelques précisions s’imposent. Une gamine dont les parents ne disposent pas de fonds suffisants à Noël pour lui acheter une poupée de la petite Sirène noire pique une crise et s’enferme dans sa chambre à double tour sans toucher à ses repas de la journée. Un garçon dont le chien a été empoisonné subitement par un voisin pour se venger ou abattu ayant contracté la rage, perdant du jour au lendemain un ami fidèle, entre en crise. Pour finir une société en proie à toutes sortes de mutations et dont les dirigeants sont veules, peut-être prolongée dans une profonde crise. Dans le premier cas, la jeune fille boude pour attirer l’attention de ses parents afin de se sentir apprécier des enfants de son âge à l’école ou dans le voisinage. Aujourd’hui, une trentaine de minutes de négociations peuvent suffire pour y dégager une solution durable. De mon temps, quelques coups de ceinture bien sentis aurait eu raison de ce caprice. Mais, l’humanité évolue, dit-on. Dans le deuxième cas, ce garçon peut retrouver le sourire au bout de quelques semaines. Il lui faut un peu d’attention et, sans doute un autre chien. Comme dirait Stendhal, seule la passion triomphe de la passion. Dans le dernier cas, cette société dirigée par des ineptes est secouée dans ses assises profondes. Ses institutions peuvent une à une se déliter. Les forces vives se dissoudre en un rien de temps. Cette situation crée un tsunami sociétal qui détruit toute vie au sein de cette collectivité. C’est effectivement une crise. La crise de ce point de vue constitue une situation alarmante, désespérée dans l’existence d’une communauté où rien ne va. Le chaos y règne en maître. L’essence même de la vie disparaît. L’individu peut prendre le pas sur la collectivité. Chacun tentant de résoudre ses problèmes sans se soucier d’autrui. Le voisin le plus proche est relégué à des années lumières de soi. Comment se tourner vers la création? Comment continuer à concevoir l’altérité? Comment l’artiste peut s’imprégner de ce grand désarroi collectif comme source de motivations? Voilà les questions auxquelles je dois répondre. Un artiste voit et sent ce que le commun des mortels ne peut même pas imaginer dans une vie de mille ans. Il crée pour dénoncer, quand sa conscience d’être humain est révoltée. Il exalte les héros ou la patrie selon son ressenti. Il chante la beauté d’une femme irrésistible, envoûtante ou mochement resplendissante. Il peut aussi se servir de la désolation ambiante pour donner un sens à la vie. Créer en littérature comme dans les arts en général ne dépend pas de la conjoncture. L’acte de création est fonction des dispositions du créateur. Les événements tétanisent certains et galvanisent d’autres. Créer est jouissif. Chacun jouit donc selon sa fantaisie. Écrire ouvre la voie au changement. L’écrivain jette un regard différent sur le monde. En s’incrustant dans le réel il l’enjolive, le rend meilleur ou hideux selon le message qu’il entend partager. Tout compte fait, avec lui la vie n’est jamais figée. Écrire c’est mettre le monde dans un bocal pour y parcourir l’univers. L’artiste couve son œuvre par tous les temps. Oswald Durand métait en joie d’apercevoir le beau corps de Choucoune de son observatoire secret. Musset par contre dans la douleur rédigeait sa nuit d’octobre. Quant à Dany Laferrière, en exil, il décrivit les horreurs de la dictature duvaliériste et l’insouciance des jeunes filles de son quartier dans ce monde violent et dangereux. En définitive, l’écrivain vit dans une société avec des valeurs qu’il partage ou non. Elles conditionnent son existence ou n’ont aucune prise sur lui. À bien des égards, le monde ambiant lui sert de laboratoire. Il y réalise ses expérimentations. Il jette sur le monde un regard neuf, usé, désabusé, mélancolique, violent, plein d’aigreur selon son humeur. Pitié est l’œuvre d’une vieille âme écrasée sous le poids d’une existence au goût d’absinthe. Le jeune Mike Bernard Michel vit d’expédients et de mensonges. Les mains de la vie s’abattent sur lui avec une violence indescriptible. Le malheur l’étreint dans ses bras jour et nuit. Faut-il pour autant baisser les bras ? Musset aimait à dire : « l’homme est un apprenti, la douleur est son maitre. Et nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert. » L’artiste doit produire sous tous les cieux. Telle est sa vocation. Les incompétents au pouvoir, les bandits légaux ou de grands-chemins, la cherté de la vie, le chômage, les chagrins d’amour sont autant de sujets de préoccupations pour lui. S’il est vrai que ventre affamé n’a point d’oreilles, toujours est-il qu’il garde le cerveau en éveil. Que dis-je, il le stimule au point de créer des œuvres intemporelles. Monsieur Pitié vous avez un bel avenir devant vous. Oeuvre de Jean Rony Charles, le livre est disponible chez les Éditions Repérage.

    Histoire

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    Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

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    Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

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    Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Culture

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    Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.