Le 5 décembre 1492, Christophe Colomb débarqua à Môle Saint-Nicolas après un long et périlleux voyage à la recherche de nouvelles terres et en quête de richesses. À bord de trois navires, La Santa Maria, La Pinta et La Niña, accompagné d’un équipage de 120 hommes, Colomb pensait avoir atteint les Indes en naviguant vers l’Occident, fondant cette croyance sur la théorie de la terre ronde. Il revendiqua cette nouvelle terre au nom de l’Espagne, dressant une croix sur le rivage et nommant les habitants du pays les "Indiens".
Lors d’une brève exploration, Colomb collecta de nombreux échantillons témoignant de la richesse surprenante de l’île, remarquant même des similitudes avec l’Espagne. C’est ainsi qu’il décida de désigner l’île sous le nom d’Hispaniola (petite Espagne).
CAONABO, le premier à avoir défendu Haïti
Nous sommes tous familiers avec les paroles de cette chanson : "Caonabo fut mis en prison à Isabella et quelques mois plus tard embarqué pour l’Espagne, il disparut en mer avec le bateau qui le portait...". Mais connaissez-vous l’histoire de CAONABO, le premier à avoir défendu l’île ?
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Le 5 décembre 1492, Christophe Colomb débarqua à Môle Saint-Nicolas après un long et périlleux voyage à la recherche de nouvelles terres et en quête de richesses. À bord de trois navires, La Santa Maria, La Pinta et La Niña, accompagné d’un équipage de 120 hommes, Colomb pensait avoir atteint les Indes en naviguant vers l’Occident, fondant cette croyance sur la théorie de la terre ronde. Il revendiqua cette nouvelle terre au nom de l’Espagne, dressant une croix sur le rivage et nommant les habitants du pays les "Indiens". Lors d’une brève exploration, Colomb collecta de nombreux échantillons témoignant de la richesse surprenante de l’île, remarquant même des similitudes avec l’Espagne. C’est ainsi qu’il décida de désigner l’île sous le nom d’Hispaniola (petite Espagne). Les habitants de l’île accueillirent les Espagnols avec joie et respect. Colomb entra en contact avec le chef du Marien, Guacanagaric, qui fut le premier à lui adresser la parole. Lorsque La Santa Maria fit naufrage quelques jours après, Colomb informa Guacanagaric de cette tragédie. Celui-ci l’invita à demeurer avec lui et Colomb devint si proche de Guacanagaric qu’il lui concéda un terrain sur son territoire. Colomb fit ériger le fort de la Nativité avec les débris de La Santa Maria, y plaçant une garnison de 39 hommes sous le commandement de Diego de Arena, Pedro Gutierrez et Rodrigue Escoredo. Il leur interdit de maltraiter les Indiens ou de leur voler leur or, ordonnant de ne pas quitter le Marien. Après avoir établi ce poste, Colomb retourna en Espagne. Il quitta La Nativité le 4 janvier 1493 et arriva le 3 mars. Au milieu d’une foule curieuse et enthousiaste, impressionnée par de magnifiques échantillons d’or, de plantes et d’oiseaux rares, il fit le récit de sa découverte étonnante à Leurs Majestés Ferdinand et Isabelle. En récompense, Christophe Colomb reçut le 28 mai 1493 des mains de Leurs Majestés des lettres patentes le nommant Amiral de l’Océan, Vice-Roi et Gouverneur de toutes les terres découvertes et à découvrir. Malgré les recommandations de Colomb, les Espagnols en poste à La Nativité commencèrent à brutaliser les pacifiques sujets de Guacanagaric et à leur dérober leur or. Ils organisèrent même des expéditions dans la région de la Maguana, où l’or abondait, notamment dans la région du Cibao. CAONABO, apprenant la conduite ignoble des étrangers, jura de se venger de manière exemplaire. Il fit alliance avec Guarionex à la tête d’une grande armée et attaqua un soir La Nativité. La garnison, surprise, fut massacrée et la forteresse entièrement détruite. Guacanagaric, malgré les mauvais traitements infligés par les Espagnols à ses sujets, vint à leur secours. Caonabo le vainquit rapidement, le blessant à la tête et incendiant son village. Au retour de Colomb sur les côtes de l’île, il ne trouva que des ruines à l’emplacement de La Nativité et Guacanagaric blessé à la tête. Le 7 décembre, Colomb partit à la recherche d’un emplacement pour construire une ville afin d’abriter les nombreux aventuriers qui l’avaient suivi. Il fonda la ville d’Isabelle, la première du Nouveau Monde, au nord de l’île, en 1494. Colomb força les Indiens à lui payer un tribut en nature, comprenant des vivres, du coton et de la poudre d’or. Face à cette oppression, Caonabo réussit à organiser une ligue de caciques contre les Espagnols de part et d’autre de l’île et se prépara à exterminer les étrangers. Caonabo assiégea le fort St. Thomas, le maintenant sous siège pendant trente jours. La Magdalena fut également attaquée par un groupe d’Indiens, mais ils furent repoussés, causant de nombreuses pertes. Colomb tendit un piège au cacique de la Maguana, dans lequel celui-ci tomba sans difficulté. Il sollicita une audience auprès de Caonabo, qui accepta de le rencontrer. Usant de ruses, Ojeda l’enleva au milieu de ses sujets et l’amena à Isabelle. En mars 1494, le prisonnier embarqua pour l’Espagne mais périt dans un naufrage. L’histoire de Caonabo et de sa lutte pour la liberté de son peuple reste un chapitre méconnu de l’histoire d’Haïti. Bien que vaincu, son courage et sa détermination à défendre sa terre restent un exemple de résistance face à l’oppression coloniale. Il incarne la volonté farouche des peuples autochtones à préserver leur culture et leur identité face à l’envahisseur étranger. Ainsi, rappeler son histoire, c’est rendre hommage à tous ceux qui ont lutté pour la liberté et la dignité de leur nation.
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Les habitants de l’île accueillirent les Espagnols avec joie et respect. Colomb entra en contact avec le chef du Marien, Guacanagaric, qui fut le premier à lui adresser la parole. Lorsque La Santa Maria fit naufrage quelques jours après, Colomb informa Guacanagaric de cette tragédie. Celui-ci l’invita à demeurer avec lui et Colomb devint si proche de Guacanagaric qu’il lui concéda un terrain sur son territoire.
Colomb fit ériger le fort de la Nativité avec les débris de La Santa Maria, y plaçant une garnison de 39 hommes sous le commandement de Diego de Arena, Pedro Gutierrez et Rodrigue Escoredo. Il leur interdit de maltraiter les Indiens ou de leur voler leur or, ordonnant de ne pas quitter le Marien.
Après avoir établi ce poste, Colomb retourna en Espagne. Il quitta La Nativité le 4 janvier 1493 et arriva le 3 mars. Au milieu d’une foule curieuse et enthousiaste, impressionnée par de magnifiques échantillons d’or, de plantes et d’oiseaux rares, il fit le récit de sa découverte étonnante à Leurs Majestés Ferdinand et Isabelle. En récompense, Christophe Colomb reçut le 28 mai 1493 des mains de Leurs Majestés des lettres patentes le nommant Amiral de l’Océan, Vice-Roi et Gouverneur de toutes les terres découvertes et à découvrir.
Malgré les recommandations de Colomb, les Espagnols en poste à La Nativité commencèrent à brutaliser les pacifiques sujets de Guacanagaric et à leur dérober leur or. Ils organisèrent même des expéditions dans la région de la Maguana, où l’or abondait, notamment dans la région du Cibao.
CAONABO, apprenant la conduite ignoble des étrangers, jura de se venger de manière exemplaire. Il fit alliance avec Guarionex à la tête d’une grande armée et attaqua un soir La Nativité. La garnison, surprise, fut massacrée et la forteresse entièrement détruite. Guacanagaric, malgré les mauvais traitements infligés par les Espagnols à ses sujets, vint à leur secours. Caonabo le vainquit rapidement, le blessant à la tête et incendiant son village.
Au retour de Colomb sur les côtes de l’île, il ne trouva que des ruines à l’emplacement de La Nativité et Guacanagaric blessé à la tête. Le 7 décembre, Colomb partit à la recherche d’un emplacement pour construire une ville afin d’abriter les nombreux aventuriers qui l’avaient suivi. Il fonda la ville d’Isabelle, la première du Nouveau Monde, au nord de l’île, en 1494.
Colomb força les Indiens à lui payer un tribut en nature, comprenant des vivres, du coton et de la poudre d’or. Face à cette oppression, Caonabo réussit à organiser une ligue de caciques contre les Espagnols de part et d’autre de l’île et se prépara à exterminer les étrangers. Caonabo assiégea le fort St. Thomas, le maintenant sous siège pendant trente jours. La Magdalena fut également attaquée par un groupe d’Indiens, mais ils furent repoussés, causant de nombreuses pertes.
Colomb tendit un piège au cacique de la Maguana, dans lequel celui-ci tomba sans difficulté. Il sollicita une audience auprès de Caonabo, qui accepta de le rencontrer. Usant de ruses, Ojeda l’enleva au milieu de ses sujets et l’amena à Isabelle. En mars 1494, le prisonnier embarqua pour l’Espagne mais périt dans un naufrage.
L’histoire de Caonabo et de sa lutte pour la liberté de son peuple reste un chapitre méconnu de l’histoire d’Haïti. Bien que vaincu, son courage et sa détermination à défendre sa terre restent un exemple de résistance face à l’oppression coloniale. Il incarne la volonté farouche des peuples autochtones à préserver leur culture et leur identité face à l’envahisseur étranger. Ainsi, rappeler son histoire, c’est rendre hommage à tous ceux qui ont lutté pour la liberté et la dignité de leur nation.
m renmen travay ou a anpil, kenbe la.
November 07, 2024 - 07:12:19 PMSe bel travay men ,en espanyol non
December 25, 2024 - 06:50:11 AMW dwe kontinye men ale nan orijin chak bagay yo ,avek yon kamara ki ka presante tout bagay nan orijin yo ok ok ok
Mwen felicite w, mwen swete w rejwen n ak paj sa ( lead motive Haitien sou youtube ok )